Francisco de Zurbarán , Sainte Apolline, 1636,
67x134, Musée du Louvre
Zurbarán est une peintre de l'âge d'or espagnol. Je l'ai découvert au Musée du Prado, et je l'ai aimé.
Tout comme la petite Apolline à qui je dédie ce billet, je ne connais pas ce tableau! Elle m'emmènera avec elle (et sa soeur Louise) pour le découvrir au Louvre. D'accord Apolline? Mais si Apolline brandit une dent dans une paire de tenailles, où se trouve donc la petite souris?
Voici donc pour le dentiste préféré d'Apolline, la fameuse nature morte( peinte par le fils ) qui lui inspira un commentaire ...appétissant et délicieux
Cette peinture n'est pas sans rappeler celle du père intitulée Plat avec citrons, Panier avec oranges et tasse avec rose
Impressionnant, n'est-ce pas?
4 commentaires:
merci Christine. apolline.
Le rendez-vous est pris pour le Louvre avec les deux miss.
La petite Apolline reste toutefois beaucoup plus fascinée par les danses de la Traviata de Zeffirelli que par sa sainte patronne, ses dents et ses tenailles, depuis que je lui ai montré la vidéo, elle me la réclame en boucle !!
Apolline a bien raison de préférer aux dents la musique de la Traviata à moins qu'elle ne soit fascinée par les images?
Nous avons avec Flocon depuis quelques jours un débat... cornélien : l'opéra distrait-il ou non (au sens de distrahere) de la musique?
Tout a commencé avec son article paru sur son blog le 23 février dernier Close your eyes, qui m'a amenée à écrire une note sur Zeffirelli. L'angliciste et la musicienne que tu es, pourra apprécier l'esprit de ce débat, amical bien entendu, mais qui a le mérite de poser des problèmes de fond.
Ce jaune du bas de la robe!...
(En voilà un qui ne brunit pas, lui, contrairement, hélas, à celui de Van Gogh).
Ce jaune, je le préfère au noir des tenailles, heureusement laissé dans l'ombre.
Ces plis, ombres et moirures...
Ce jaune-taffetas changeant me rappelle celui de la peau très charnelle des citrons du fils Zurbaran.
Juan (1620-1649) élève magnifiquement prometteur du père, comme on peut en juger en allant voir "Bodegon de Limones" à Madrid, au Museo de la Real Academia de las Bellas Artes de San Fernando. Très émouvante nature morte de 36 cm sur 50.
Avec le reflet d'or des fruits sur le rebord du plat d'argent - lumière indirecte éclairant à son tour les feuilles, en forme d'arbres; et les extrémités ce ces fruits, toujours, dans lesquelles, par le dessin très précis et la rondeur générale, on ne peut voir autre chose que de discrets mais très réalistes et appétissants tétins...
Merci pour l'ajout, Christine.
Ce n'est cependant pas la reproduction de la peinture dont je parle.
Il est vrai que le sujet est inépuisable...!
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