Contribution de Marine
C'est un peu comme ça qu'on peut, en quelques mots, résumer l'état d'esprit des Strokes.
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Ce groupe new-yorkais porté par la voix du charismatique Julian Casablancas est l’événement de ce printemps 2011. Et la saison ne pouvait être mieux célébrée.
Cinq ans que ce groupe mythique, découvert par le grand public français
un peu sur le tard grâce à une publicité EDF (et le désormais
célèbre The end has no end), ne nous avait fait l’honneur d’un titre.
Portés peut-être par le succès solo de Casablancas dont l’album, Phrazes for the Young, a été - à juste titre- salué par la critique, les cinq se sont retrouvés dans la banlieue de la Big Apple pour enregistrer un petit bijou de 10 titres, Angles.
Portés peut-être par le succès solo de Casablancas dont l’album, Phrazes for the Young, a été - à juste titre- salué par la critique, les cinq se sont retrouvés dans la banlieue de la Big Apple pour enregistrer un petit bijou de 10 titres, Angles.
Finis les frasques et les excès, on ne vit qu’une fois, certes, mais encore faut-il vivre. Et arrêter de se détruire.
Et si certains, perplexes, craignaient qu’avec la sagesse ne s’installent aussi l’ennui et la monotonie, qu'ils se rassurent tout de suite. Dés les premières notes de Machu Picchu, les Strokes emplissent l'air et font se hérisser nos poils. Quelques notes électro viennent parfaire avec justesse l’ambiance électrique portée par les guitares omniprésentes de Nick Valensi et Albert Hammond Jr., désormais marque de fabrique du groupe.
Et le frisson ne s’arrête pas là. Under Cover Of Darkness est une petite perle qui devrait devenir aussi culte que Last nite, encore aujourd’hui incontournable dans toute soirée digne de ce nom. Et dont il est impossible de se lasser.
Leur tournée américaine affiche déjà complet. Et si pour l’instant aucune date n’est encore prévue en France, espérons que leur passage chez nos voisins anglais à l’occasion du Reading Festival leur permettra un petit crochet parisien !
5 commentaires:
Je ne connaissais pas les Strokes. Un peu de recherche Google et j'ai appris que Nikolai Fraiture a une mère français (un père russe) et il parle couramment le français. Julian Casablancas et lui se sont rencontrés pendant leurs études au Lycée Français de New York.
Alors, peut-être qu'ils feront un petit crochet parisien. ;)
Anijo,
Je suis heureuse que cette note vous ait donné envie d'en savoir plus sur ce groupe aux multiples nationalités!
Mais, leur musique vous plaît-elle? :)
Voici un excellent compte-rendu critique.
Marine, c'est un coup de maitre! Bravo!
Derrière l'exhaustivité transparait l'enthousiasme.
Tous les aspects sont abordés. Historique, sociologie, individualités, forme, contenu musical, etc, dans une économie de moyens toute scientifique que j'apprécie beaucoup.
Il est a noter que l'ensemble de l'album est en écoute sur Spotify.
Ce qui m'a frappé c'est le caractère unique de chacun des morceaux, bien caractérisés et ne se repettant pas.
Signe d'inspiration fertile.
Mais, leur musique vous plaît-elle? :)
Salut Marine, ☺
Oui, leur musique me plaît assez bien, C'est plutot mainstream.
Je suis bien d'accord avec toi Pierre: c'est un plaisir de lire un article comme ça sur le rock! Pas de phrases toutes faites: juste une sensibilité qui s'exprime et qui a l'air d'aimer un peu, beaucoup, passionnément ce groupe-là.
L'ennui avec des notes pareilles, c'est que nous allons devenir des groupies et guetter (nous aussi) le passage des Strokes à Paris, espérant les écouter avec autant d'intensité que lorsque nous étions allés voir les Kooks à l'Olympia!
Le rock a encore un bel avenir devant lui: la nostalgie n'est pas de mise...
Bravo Marine! ce n'est pas peu dire que je suis très heureuse (et très fière aussi!) que tu aies pris ta plume pour enrichir la pente douce... et y apporter un autre rythme!
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