mercredi 8 février 2012

Villequier


Souvenir de l'été  passé. Villequier. La Seine au pied .
Roses trémières élégantes et délicates au jardin. Des rosiers tiges. Presque sauvages.
Un jour d'été chez les Vacquerie.
Le jour de la noyade, Victor était loin. Avec Juliette, en voyage. Loin de sa Didine chérie.
Beaucoup de documents, de peintures, de lettres, de photos, dans cette maison. Une surprise toute naïve: les dessins de Victor, pour ses enfants. J'imagine les histoires improvisées. Une douceur. La maison aurait pu être celle de L'art d'être grand-père. 

" Elle me quitte. Je suis triste, triste de cette tristesse profonde que doit avoir, qu’a peut-être (qui le sait ?) le rosier au moment où la main d’un passant lui cueille sa rose. Tout à l’heure j’ai pleuré (…) " 

En quittant Villequier, j'ai eu en tête les images de Truffaut. L'Histoire d'Adèle H. Adjani. La folie. Excès d'amour ?


Au cimetière, où je ne suis pas allée, toutes les femmes Hugo sont enterrées. Pour voir "l'or du soir qui tombe, et les voiles au loin descendant vers Harfleur".

4 commentaires:

chri a dit…

L'or du soir qui tombe... Une musique. Toute une musique.

Christine a dit…

Oui Chri, ce sont des vers très chantants et je suis toujours étonnée de constater que beaucoup de gens -enfants, ados et adultes- les connaissent! C'est un bel hommage à Hugo que j'aime de plus en plus en vieillissant.

Pierre a dit…

Belle prise de vue.
Depuis une plate-bande? ;-)

Christine a dit…

Merci Pierre. Je n'oserais jamais marcher sur les plates-bandes de notre Totor national, vous savez ! Ce n'est pas n'importe qui !
J'ai pris la photo depuis la grille d'entrée. Derrière, une rue longeait une Seine large, étale et aux reflets bleu vert. Tout était en harmonie.