A l'occasion de ma dernière note sur Francisco Zurbaran, Pierre a parlé de la fameuse nature morte Bodega de limones de Juan Zurbaran, le fils . J'avais donc ajouté le tableau que je croyais le bon... Mais j'avasi fait erreur; Voici donc le tableau dont il était question auquel j'ai tout naturellement ajouté le commentaire de Pierre qui vous fera regarder désormais les citrons autrement.
"Juan (1620-1649) élève magnifiquement prometteur du père, comme on peut en juger en allant voir "Bodegon de Limones" à Madrid, au Museo de la Real Academia de las Bellas Artes de San Fernando. Très émouvante nature morte de 36 cm sur 50.
Avec le reflet d'or des fruits sur le rebord du plat d'argent - lumière indirecte éclairant à son tour les feuilles, en forme d'arbres; et les extrémités ce ces fruits, toujours, dans lesquelles, par le dessin très précis et la rondeur générale, on ne peut voir autre chose que de discrets mais très réalistes et appétissants tétins..."
Avec le reflet d'or des fruits sur le rebord du plat d'argent - lumière indirecte éclairant à son tour les feuilles, en forme d'arbres; et les extrémités ce ces fruits, toujours, dans lesquelles, par le dessin très précis et la rondeur générale, on ne peut voir autre chose que de discrets mais très réalistes et appétissants tétins..."
3 commentaires:
Hormis un merci, à vous, Christine, les mots qui me viennent à l’esprit sont « Rondeur des jours ». En écho au beau titre de J. Giono ; rondeur de ces citrons, qui appellent la main - comme d’autres formes soyeuses, d’autres tendus volumes – rondeurs, aussi, polies et repolies des notes d’En pente douce, approfondies, renvoyant leurs lumières des unes vers les autres. Ici du Bobi de « Zinnia », au seins lourds et gonflés de « Zulma ». On fait le tour. Le sujet ne s’épuise pas facilement. Il peut presque se renouveler de lui-même. Pour cela il suffit de redonner une légère impulsion.
Ainsi que rondeur des jours passés à peindre – car cette toile ne fut pas réalisée en quelques heures - à Séville, pour Juan, avec les citronniers et les orangers qui l'accompagnaient, lorsqu'il sortait dans la rue ou pénétrait dans l'ombre des patios...
Merci Christine pour ce jaune... soleil.
Le printemps est vraiment arrivé, cette semaine. Du jaune partout, Chri, depuis les humbles primevères jusqu'aux volubiles forsythias en passant par les jonquilles sauvages qui tapissent les sous-bois. Oui du soleil partout et dès potron-minet!
Lumière et rondeur malgré l'acidité de ce fruit... J'ai parfois le caractère "citron", Pierre, mais si vous dites que la rondeur domine, me voilà rassurée.
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