samedi 18 juin 2011

Enigme 21

Voici un tableau qui devrait vous évoquer un titre de livre célèbre. A vous de le trouver en faisant appel à votre sens de l'observation et de la déduction, et à  votre mémoire. Ce tableau est au Louvre: premier indice !

Pour une fois et vu la difficulté de l'énigme (enfin, c'est mon point de vue), vous pouvez peut-être poser vos questions en ligne et j'y répondrai, en vous guidant et en donnant d'autres indices . Mais d'autres lecteurs ou lectrices peuvent le faire à ma place s'ils croient avoir trouvé la réponse. A la suite de cette énigme, je vous proposerai le billet d'un blogueur qui a fait un article très intéressant sur ce tableau.

Amusez-vous bien!

Réponse
Les gagnants sont ZapPow, Catherine et Pierre, avec mention spéciale pour ZapPow qui a trouvé en deux temps trois mouvements, le tableau, le nom du peintre, le titre du livre et... l'article que je voulais vous faire connaître, du blog Le Bibliomane. Bonne lecture  et bonne semaine à toutes et tous!

samedi 11 juin 2011

Enigme 20

Je vous propose de nouveau de trouver des titres de livres à partir de leur première de couverture dans des éditions de poche (mais pas toujours). Pour pallier les différences de temps -les couvertures des livres connus changent souvent- j'ai pensé associer deux couvertures du même livre. 

Pour chaque carré affiché, vous aurez à trouver deux titres de livres, chacun présentant deux couvertures différentes dans le sens horizontal.

J'espère que la tâche sera ainsi moins rude et le jeu plus agréable.

Vous pouvez m'envoyer vos réponses jusqu'à lundi soir prochain à xtinemer@gmail.com
Amusez-vous bien et passez un bon week-end !

Carré A


Carré B

Carré C
Carré D

Réponse
Catherine a encore une fois trouvé toutes les réponses! Bravo! La talonnent de près Pierre, Calyste et les lecteurs de Marque-Page. Bravo à toutes et tous et merci de votre participation.
Il fallait trouver:
Carré A  La Guerre des Boutons et Gros-Câlin
Carré B: La Valse aux adieux et Elise ou la vraie vie
Carré C: Le mort qu'il faut (hommage à Jorge Semprun) et L'Ami retrouvé
Carré D: Cent ans de solitude et La Citadelle (A-J Cronin)
Bonne semaine à toutes et tous. Je risque de ne pas pouvoir publier beaucoup cette semaine.

mercredi 8 juin 2011

Yippee

Un "concert à emporter". C'est le concept de l'excellent site La Blogothèque  : les groupes se produisent dans des rues ou des quartiers de Paris. Certains passants sont attirés par la musique, d'autres écoutent sans reconnaître parfois les "grands" qui se produisent sous leurs yeux (Phoenix par exemple au Trocadéro). D'autres encore, comme ceux que vous allez découvrir si vous avez la patience d'aller au bout,  réagissent le
plus naturellement du monde. Rafraîchissant!


lundi 6 juin 2011

Yéyé

"J'allais sur mes dix ans quand la fille du meilleur ami de mon père m'invita à l'accompagner à l'Olympia pour y écouter Sylvie Vartan. Elle n'était pas seule au programme: il y avait aussi Trini Lopez et les Beatles. Inconnus à mon bataillon.
C'est Trini Lopez qui ouvre le bal. Son tube , le seul, je crois, c'est If I had a hammer. Si j'avais un marteau... J'ai bien une idée de l'usage qu'il pourrait en faire, histoire d'écourter sa prestation, mais c'est déjà fini. Au tour de Sylvie Vartan. Elle chante faux une chanson idiote, et question chorégraphie, on a l'impression d'être dans un centre de rééducation psychomotrice. Une Mylène Farmer avant l'heure, quoi !  Détails qui ne refroidissent en rien l'enthousiasme de ses bouillants supporters. Et puis... et puis... arrivent les Beatles. Disons pour la faire courte que, tout comme André Frossard quelques années plus tard découvrant l'existence de Dieu alors qu'il était juste rentré à Notre-Dame pour piller les troncs, quelque chose de lumineux et d'évident me tombe dessus. Là non plus je ne comprends pas un mot de ce qu'ils racontent, mais ça n'a aucune importance. L'énergie folle qui se dégage du combo me submerge. Je répète, c'est la première fois que je vois les Beatles, personne ne m'a monté le bourrichon, et pourtant, je reste figé, pétrifié. Je viens de voir la lumière, comme disent les télé-évangélistes. Avec le bruit qu'ils font, me voilà transformé en monument historique: Son et Lumière ! La Révélation. Mon chemin de Damas à moi, c'est le boulevard des Capucines.
Alors: yéyé? Pas yéyé? J'en reviens à ma première phrase: grâce à eux, ou à cause d'eux, ma vie a chanyé!"

                                     Antoine de Caunes, Dictionnaire amoureux du rock, 2010

samedi 4 juin 2011

Enigme 19

Voici 6 couvertures de livres de poche dont j'ai enlevé les références. A vous de trouver les titres et leurs auteurs. Certaines, j'en suis sûre, vous sauteront aux yeux. Un indice: ce sont tous des auteurs anglophones.

Amusez-vous bien et faites appel à votre mémoire visuelle. Je n'ai pas pu toujours retrouver les couvertures familières à mes yeux d'adolescente ou de jeune adulte.


Si vous avez des idées, vous pouvez  les envoyer à xtinemer@gmail.com avant dimanche soir 22 heures.
Beau week-end et que le ciel vous tienne en joie! 

Réponse

Catherine a donc trouvé les six couvertures , un grand bravo! Viennent ensuite Flocon et Anijo, puis  Patrick, Pierre et ZapPow. Merci à vous d'avoir participé activement en donnant aux lecteurs/lectrices des indices supplémentaires. Bonne semaine à vous !


mercredi 1 juin 2011

Yvelines, Poissy et Le Corbusier

Sur les hauteurs de Poissy loge la Villa Savoye, une des constructions les plus représentatives du célèbre architecte Le Corbusier , qui clôt le cycle de ses villas blanches.

C'est en 1928 que les Savoye achètent à Poissy un terrain de sept hectares  dominant la vallée de la Seine. Ils demandent à l'architecte en vogue de l'époque de leur réaliser une résidence de villégiature. Le Corbusier  en est à la construction de sa douzième réalisation architecturale : le terrain acquis par les Savoye lui plaît. Aucune contrainte ne le bride, le terrain est plat. Il applique à cette villa ses "cinq points d'architecture moderne": les pilotis, le toit jardin, le plan libre (dégagé des murs porteurs),  la façade libre (distinction de la façade et de la structure), la fenêtre en longueur (accès accru à la lumière).

Les Savoye, qui sont riches et sans a priori acceptent les plans et la villa est achevée en 1931. 


Les Savoye passeront peu de temps dans cette résidence, entre 1931 et 1940. Si la grandeur des pièces, leur fonctionnalité, leur luminosité plaisent à ce couple, ils déchantent très vite: les huisseries utilisées -si révolutionnaires soient-elles- sont d'un matériau de mauvaise qualité. Le vent et la pluie s'engouffrent dans les pièces par les fenêtres. Le toit terrasse n'offre pas une étanchéité à toute épreuve et Madame a  souvent sa salle de bain inondée... par des ruissellements continuels du plafond. L'isolation ne peut que laisser à désirer : l'hiver, les Savoye crèvent de froid et l'été, de chaud. Ils intenteront des procès à Le Corbusier pour malfaçon mais que pouvait-il contre l'inadéquation entre les matériaux utilisés et sa conception révolutionnaire? 



Je l'ai visitée il y a peu... et cette maison  est toujours très inventive. Par un beau jour de printemps, le soleil inonde de vastes pièces qui donnent toutes sur un parc, désormais réduit à un hectare, et sur la Seine qu'on aperçoit en contrebas. C'est une maison "transparente", bien desservie, pratique; les pièces les plus petites sont bien conçues. Le solarium, les courbes, les escaliers donnent à cette villa qui a bien failli disparaître - expropriation des Savoye en 1958,  construction d'un (affreux) lycée sur les six hectares de la propriété, utilisation de la villa comme Maison des jeunes et de la culture- l'idée d'une époque créative et avant-gardiste.







Le Corbusier n'a pas eu cette réussite dans tous  ses projets: que reste-t-il de la Cité radieuse de Marseille? Un musée qui attire des touristes et "exerce, paraît-il, un nouvel attrait sur une population de cadres et d'intellectuels".
L'association "cité radieuse" est aujourd'hui un oxymore dépourvu de poésie...

A propos de La Cité radieuse, voici une vidéo proposée par Chri